PANAF....PAS D'AC....

Publié le par bouchareb

Pendant que nombreux spécialistes estiment haut et fort que le panafricanisme politique tel qu'il est révé par le Colonel de l'intraduisible jamahirya n'est qu'un vague fantasme, nos responsables (politiques et/ou culturels) se lancent dans le même projet sous le thème culturel.

40 après, on nous ressort le discours réchauffé et nostalgique de cette fameuse "Mecque des Révolutionnaires". Comme si la France, principale puissance colonisatrice en Afrique, a toujours peur des "jacqueries" swahilies et bantoues...

On oublie que les rugissements des lions de la jungle africaine ne figurent que sur quelques bandes magnétiques propres à donner des bruits de fond à une représentation de "hakuna Matata".....Le temps d'inculquer à la marmaille qu'en Afrique les animaux sauvages (Lions, phacochères, Zèbres ...) font bon ménage (et bon manège). C'est-à-dire, les humains dans ce continent sont loins d'être aussi civilisés........

Il y a longtemps que le toubab est devenu familier, tellement familier qu'il n'hésite pas à offrir ses poubelles à ces africains....en guise d'aumone.

Le Festival panaf' n'est qu'une réunion où s'enchaînent "défilé de mode" (priorité au boubou) et fête de la musique juste  le temps d'oublier le sida ravageur, l'ébola, le botulisme, le choléra...(la fièvre porcine, c'est moderne).

Et qui évoquera les Nkrumah, Lemumba, Senghor....Certainement pas ces jeunes vibrant aux rythmes de Manu, de Blondy... 

Nos responsables ont surement besoins d'un plus petit que soi, un besoin d'impressionner et de voir la jalousie dans les yeux de ces invités en boubou...

Ces lubies ont un prix. Cela fait des dépenses....Et puis retourner en 69..., c'est oublier que le monde a vraiment changé...

Et puis, comment se rappeller soudainement que l'Algérie est africaine...Nous avons toujours regardé vers le nord, la preuve la bande littoral est la plus urbanisée, la plus peuplée. Je crois qu'on essaye vainement de remplacer la méditérranée par le sahara, histoire de nous situer au Sud de l'Europe. D'ailleurs cet hiatus entre le Nord et le sud a fait que nombreux africains candidats à l'immigration clandestine doivent traverser en premier lieu l'immense désert...et réaliser la moitié du rêve......

Encore, ils doivent échapper aux "gendarmes" postés par l'UE....rôle qui nous incombe....une sorte de limes européen... 

Personnelement, le panaf' se résume mieux dans cet espoir d'une jeunesse africaine tentée par la harga...J'ai vu un doc sur l'immigration clandestine: un candidat invétéré (qui essaye encore après plusieurs tentatives infructueuses), répétant "tant qu'il y a la mort, il y a l'espoir"..... 

Il y a quelques mois, les députés, alors que la crise boursière secouait le monde, recommandaient au gouvernement de réduire les dépenses publiques....

C'était juste un voeu...alors !
           
  
     

Publié dans Mes autres pensées

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M
Arnaque sur le fossile de Lucy<br /> Arnaque sur la véritable identité des ossements actuellement exposés au musée du Bardo à Alger dans le cadre du Festival panafricain.<br /> <br /> Selon nos informations, les 52 ossements exposés du 7 au 20 juillet ne sont pas ceux de la véritable Lucy, la plus célèbre australopithèque, tenue pour être l’une des ancêtres de l’humanité. Les fossiles qui se trouvent présentement au Bardo sont une réplique de la vraie Lucy. Contactée par El Watan, la directrice du musée d’histoire naturelle d’Addis Abeba affirme qu’il s’agit bel et bien d’une seconde réplique, la première se trouvant en Éthiopie (lire encadré). Où est alors la vraie Lucy ? Elle est actuellement exposée au Discovery Time Square Exposition (un building qui abritait autrefois la rédaction du quotidien The New York Times) où elle séjournera du 24 juin jusqu’au 25 octobre 2009. Un site interne (http://www.discoverytsx.com/lucy.php) est d’ailleurs entièrement consacré à cet événement new-yorkais. Interrogé sur la présence de Lucy aux Etats-Unis, M. Abraha Belai, rédacteur en chef du site www.ethiomedia.com, confirme dans un mail adressé à El Watan que les ossements originaux de Lucy se trouvent effectivement à New-York. Auparavant, ils ont été exposés à Seattle ainsi qu’à Houston au Texas. Preuve de la présence des vrais squelettes de Lucy sur le sol américain, des chercheurs de l’université du Texas, à Austin, en collaboration avec le gouvernement américain, avaient effectué en février 2009 des scanners pour étudier les ossements de cette fameuse femme âgée de 3,2 millions d’années. Présentée au public américain dans le cadre d’une tournée intitulée Lucy’s Legacy : The Hidden treasure of Ethiopia, Lucy, arrivée aux Etats-Unis en août, devrait y rester jusqu’en 2013. L’accord du transfert de ce précieux fossile a fait l’objet d’intenses négociations entre Washington et Addis-Abeba. Une partie des fonds collectés via cette exposition devrait servir à financer la rénovation et la construction de nouveaux musées en Éthiopie. L’arrivée de Lucy aux Etats-Unis en août 2007 a provoqué une vive polémique au sein de la communauté scientifique. Certains paléontologues ont vivement critiqué ce voyage arguant que ce déplacement pourrait nuire à la bonne conservation du squelette, susceptible de subir ainsi des dommages irréversibles. Certains musées américains, le Smithonian à Washington et l’American Museum of National History à New York, avaient même refusé d’accueillir les restes de Lucy pour se désolidariser de cette initiative. Zeray Alemseged, paléontologiste éthiopien célèbre pour avoir découvert en 2000 Selam, une cousine de Lucy âgée de 3 millions d’années, estimait qu’un « fossile comme Lucy est si rare et si fragile qu’il devrait être déplacé d’un pays à un autre uniquement pour des raisons valables et dont profiterait la nation ». Il faut savoir que depuis la découverte des ossements en 1974, le public éthiopien n’a eu le privilège de voir la vraie Lucy que deux fois. Pour la protéger, cette dernière est d’ailleurs conservée dans une chambre forte, étant entendu que les ossements exposés dans un musée à Addis-Abeba ne sont qu’une réplique. L’usage des copies est d’ailleurs recommandé pour protéger les précieux ossements. Un accord signé en 1998 sous l’égide de l’Unesco stipule que les fossiles d’hominidés ne doivent sortir de leur pays d’origine que pour être soumis à des recherches dans un laboratoire étranger. L’accord recommande ainsi l’usage de répliques pour les expositions destinées au grand public.<br /> Contrairement aux Américains, les Algériens auront donc droit à une copie. Pourtant, la venue de ce fameux bipède en Algérie a été annoncée comme une véritable événement par le ministère de la Culture, grand ordonnateur du Panaf’. « L’Éthiopie a fait le nec plus ultra puisque dans tout ce qu’elle ramène, elle apporte Lucy, l’ancêtre de l’humanité, qui est exposée au musée d’Addis-Abeba, qui n’est sortie d’Ethiopie qu’une fois pour aller aux USA », affirmait fièrement Khalida Toumi, mardi 24 juin sur les ondes de la Radio Chaîne III. « C’est la deuxième fois seulement qu’elle voyage pour venir en Algérie. C’est un signe de respect, de considération et de confiance que les Ethiopiens ont fait pour l’Algérie et cette dernière est très touchée. » Elle y précisait que Lucy sera convoyée comme une VIP, entourée de tous les moyens de sécurité et d’assurances qui conviennent à cet illustre personnage. Interrogée au cours d’une émission, récemment diffusée par Canal Algérie, pour savoir comment les autorités algériennes ont-elles convaincu le gouvernement éthiopien d’autoriser la venue de Lucy en Algérie, Khalida Toumi expliquait que des experts éthiopiens se sont déplacés en Algérie avant d’être rassurés par les Algériens. Les responsables chargés de l’organisation de ce grand barouf africain ont-ils donc sciemment menti ? Il est permis de s’interroger... Pourquoi n’ont-ils pas expliqué d’emblée que les ossements exposés au musée du Bardo sont en vérité une réplique ? Pourquoi n’avoir pas précisé au public que la vraie Lucy est actuellement aux Etats-Unis où elle doit y rester pour une période de six ans ? Combien d’argent a-t-on déboursé pour faire acheminer en grande pompe une copie ?<br /> <br /> <br /> Par Samy Ousi-Ali<br /> http://www.elwatan.com/Arnaque-sur-le-fossile-de-Lucy
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M
Après le désastre financier du Panaf, Habib Chawki casse la tirelire de l'Algérie pour organiser son «festival»<br /> <br /> <br /> <br /> La troisième édition du Festival international du film arabe a débuté ce soir à Oran. Elle va se poursuivre jusqu'au 30 juillet. Le festival a commencé par une demande inédite de son commissaire, Hamraoui Habib Chawki. Selon nos informations, l'ancien DG de l'ENTV démis de ses fonctions en 2008 pour des raisons encore obscures, a exigé et obtenu du wali d'Oran, de doubler les effectifs de la police nationale autour des hôtels Sheraton et Royal ainsi que du Théâtre régional qui vont abriter le festival. <br /> <br /> Résultat : les habitants d'Oran ont été contraints de rester chez eux, jeudi soir, malgré la canicule. Les déplacements à Oran étaient tellement difficiles que même des invités algériens du festival n'ont pas pu rejoindre en voiture les lieux des festivités à cause de la circulation et des mesures de sécurité déployées par la police. Ils ont dû abandonner leurs véhicules et marcher à pied jusqu'au théâtre régional. <br /> <br /> Certes, sécuriser des lieux publics fait partie des missions de la police nationale surtout dans un contexte sécuritaire difficile. Mais une question se pose : à quel titre, Hamraoui Habib Chawki peut-il demander au wali d'Oran, un haut fonctionnaire de l'Etat algérien, de doubler les renforts de police? A-t-il les prérogatives du ministre de l'Intérieur ou du DGSN? Dans un pays au fonctionnement normal, c'est au wali d'évaluer la situation et de mettre en place les effectifs nécessaires à la sécurisation des lieux, en tenant compte d'autres contraintes comme la disponibilité des policiers et le confort des citoyens. <br /> <br /> Cette maladresse de l'ancien DG de l'ENTV intervient alors que son festival est de plus en plus critiqué. Coûteux - plusieurs millions d'euros-, il fait la part belle aux productions des autres pays au détriment du cinéma algérien qui en a pourtant grandement besoin. Dans les milieux culturels algériens, le Festival international du film arabe d'Oran est critiqué. Certains s'interrogent sur les critères retenus par les organisateurs dans le choix des invités et des films sélectionnés.<br /> <br /> Les milieux artistiques sont d'autant plus amers que le festival de Habib Chawki intervient après le fiasco du Panaf : plus de 80 millions d'euros pour un bilan mitigé : peu de visibilité pour l'image de l'Algérie, le scandale de la fausse Lucy révélé par nos confrères d'El Watan, des sommes dépensées dans l'opacité la plus totale...<br /> <br /> Ces sommes faramineuses sont dépensées dans des festivals sans intérêt alors que l'Algérien continue de souffrir de la malvie. Notre système de santé est dans un état désastreux, l'Ecole est sinistrée, le chômage atteint des niveaux inacceptables...Il est sans doute temps de mettre fin au gaspillage de l'argent des Algériens dans des festivals qu'aucun pays ne veut accueillir. L'Algérie ne peut plus se permettre de telles folies financières dans un contexte où on demande aux Algériens et aux entreprises de faire des efforts. <br /> <br /> Par zineb benzita , le 23/07/2009<br /> http://www.tsa-algerie.com/Apres-le-desastre-financier-du-Panaf--Habib-Chawki-casse-la-_7519.html
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