Quand l'impétrant confond "clavier" et couteau...

Publié le par bouchareb

Tragique fin est celle qu' a subi cet universitaire à Mostaganem. Tragique, parce que ce sort inattendu  a été l'oeuvre d'un de  ses étudiants. A quoi doit-on s'attendre encore?

Je crois que les reponsables du secteur de l'enseignement sup doivent laisser de coté ces stats de vatards, nombres de places pédagogiques, nombres de lits dans les cités U et se pencher sur d'autres comptes. 

En effet, aucun de ces responsables ne s'offusque du nombre d'agressions dans les franchises universitaires, ni du nombres de diplomes immérités ou contrefaits delivrés par le personnel scientifique(!) et administratif des facultés, ni des patiques qui consistent à vendre les notes, ni des "fuites" lors des examens, ni de l'ampleur du harcelement (sexuel) et autres que font subir une couche de frustés pourtant matures (abus de pouvoir) aux étudiants et à leur collègues. 

Ices responsables sup ne veulent pas entendre du plagiat qui gangrène la soi-disant production scientifiques, ni se soucier  des sommes colossales dépensées en "consommable". 

L'université est entrée dans une phase de bazardisation.....

Le malheur:  les discours populistes se plaisent à répéter l'harmonie qui règne dans la FAMILLE UNIVERSITAIRE...Discours creux, car les membres de cette famille n'hésitent pas à lacerer leur bienfaiteur....

Et pourtant, beaucoup d'enseignants ont leur progéniture scolarisée dans la même université ....C'est-à-dire; cette situation devait interesser les parents pour aménager un cadre pédagogique adéquat pour une formation de qualité.

Cependant, certains d'entre-eux, reveillent un vieux jeu: la succession. Chacun veut que sont fils hérite de son poste ....

Quoi répondre à ces étudiants affectés en LMD, qui vous interpellent en vous faisant remarquer que les fils des enseignants universitaire sont exclusivement inscrits dans les cycles classiques ?  

Le mal est profond....

Les assassinats des Professeurs Liabes et Boukhobza ont été dilués et  oubliés dans l'ambiance d'une "reconciliation" qui tarde à se réaliser....

La chasse à l'homme dont  un universitaire constantinois a fait l'objet, parce qu'il avait osé s'exprimer correctement est un triste épisode. Ce chercheur, aujourd'hui dans une université du midi de la France, y vient en Algérie sous l'égide de structures etrangères pour  prêcher la bonne parole dans le domaine de l'Immigration, il est devenu un invité... 

La bousculade "présidentielle" subie par cet universitaire oranais le 6 juin 2000,       

Les bastonnades répétées et les emprisonnements  des enseignants ne sont-ils pas des 'indicateurs de la place donnée  à la science dans ce pays?

L'assassinat de l'enseignant de l'université de Mosta, sur le lieu de son travail, reveille en nous cette "merde" ...Parce qu' aujourd'hui, l'allégeance occupe le premier rang dans les honneurs....Les intègres; parce qu'ils ne peuvent pas brader leur conscience sombreront sous les coups de couteaux .............

Même la mort de l'universitaire se présente comme le  dernier cours MAGISTRALEMENT donné à l'HUMANITE.

 M.Benchehida Mohamed, bravo pour cette leçon.................. 

Publié dans Mes autres pensées

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
N
une autre leçon mais douloureuse<br /> le mal est bien plus profond et ça ne s'arrêtera pas sur un "petit incident" .<br /> la langue de bois a fais des ravages auprès de l'algérien moyen, un combat perdu d'avance...
Répondre