La réhabilitation de la Médina en question (CONSTANTINE)

Publié le par bouchareb

 Dans le prolongement des deux journées organisées par la wilaya et consacrées à la réhabilitation du vieux bâti dans la médina de Constantine, les responsables du projet et le directeur de l'organisme méditerranéen «Réhabimed», ainsi qu'un membre de l'ambassade du royaume d'Espagne en Algérie invités à cette occasion, ont tenu une conférence de presse dans l'après-midi d'hier au cabinet du wali. «Réhabimed est composé d'experts et spécialistes en la matière venant de tous les pays du pourtour méditerranéen», dira M. Xavier Casanova, directeur de Réhabimed.

Mme Sahraoui, universitaire et architecte consultante auprès de la wilaya, interviendra pour définir la mission de cet organisme international, qui a été sollicité par son équipe «parce que les problèmes sont complexes d'une part, et d'autre part il faut mettre au point notre stratégie de réhabilitation avant de se lancer dans l'opération proprement dite. Nous connaissons bien la valeur de son expertise, dit- elle, et nous voulons profiter de son expérience et de ses idées pour avancer dans notre projet de réhabilitation de la médina de Constantine». Répondant aux questions des journalistes, notamment sur ce qu'il est attendu de ce nouveau partenaire, Mme Sahraoui dira d'abord que durant l'exécution du projet il faut faire des haltes nécessaires pour évaluer ce qui a été fait et on a besoin de l'apport d'idées extérieures venant d'experts, et de bénéficier des expériences réalisées ailleurs.

Faisant ensuite une mise au point, elle déclara que ce n'est pas parce que le directeur de Réhabimed est de nationalité espagnole qu'il faut conclure au remplacement des Italiens, qui collaborent avec nous depuis plusieurs années, par les Espagnols. L'apport attendu de Réhabimed se situe, entre autres, au niveau des idées, de la formation universitaire d'architectes et d'artisans. Lui emboîtant le pas, M. Xavier Casanova dira en réponse aux mêmes questions «nous avons visité les sites et fait les premières recommandations dans ce sens.

Et nous avons conclu, par exemple, qu'il faut renforcer la cellule qui gère le processus, renforcer la concertation entre l'ensemble des agents qui jouent un rôle dans le processus et améliorer la participation des citoyens concernés pour faire avancer le projet, etc.» Standards internationaux, inquiétudes sur l'état de délabrement des bâtiments et les techniques à utiliser pour les restaurer, financement public ou privé, techniques et formules de réhabilitation, ont constitué par la suite le menu des questions posées aux experts et auxquelles les conférenciers ont apporté des réponses convaincantes.

par A. Mallem. in LE QUOTIDIEN D'ORAN du 25.05.2009

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